D’un côté un beau président tout fringant,
vieux de même pas quarante ans,
un bon prof, mais bien trop pédant,
prenant la base pour des enfants.
De l’autre, un ras-la-musette à la cambrousse,
Des blazes sur les réseaux éclaboussent,
La grogne monte comme la mousse,
La fronde à la rescousse.
Pas de revendications bien cernées,
Juste marre, on veut plus de blé,
Ta hausse de carburant, c’est pour les glands,
La planète on s’en branle, encore 3 ans.
La samedi c’est chamboule tout dans Paris,
Foutre le bordel comme pas permis,
Plutôt une belle bande d’abrutis,
Tout péter comme s’ils jouaient leur vies.
Les gars, vous parlez de 6 cents du litre,
De 12 balles de CSG par mois,
Sérieux, mais vous foutez quoi ?
N’avez rien de mieux que de faire les pitres ?
Manu a lâché l’affaire,
Comme Trump, rien pour la planète,
Tout pour les ras de la casquette,
L’ultime but, tout faire pour plaire.
Maintenant tu vas continuer de polluer,
Avec ta caisse tu peux rouler,
Avec ton cancer tu pourras râler,
Ton hybride, t’aurais pu te le payer.
Avec les aides versées,
Maintenant l’affaire est pliée,
Pas de tunes pour tout financer,
Trouve une solution pour y remédier.
S’en prendre aux riches, c’est typique,
Les faire fuir, c’est ton trip de nique,
Mais tu resteras toujours aussi fauché,
Tu vois bien que tu t’es planté.
Vouloir vider la France de ses riches,
C’est le mot d’ordre des postiches,
Un pays de pauvres rien qu’entre nous,
C’est ça l’ambition ultime des mous des genoux.
Dans ce game de forte nique,
Tous perdants, limite critique,
Et dire que t’es champion du monde,
Jaune devant, macron derrière, belle blonde,
Fais gaffe à tes arrières,
A ne pas te faire démonter le derrière.