Une grosse blague cette BCE, ridicule,
À se pavaner comme une précieuse funambule,
Pas capable de voir arriver gros comme une maison,
Une hausse de taux énorme comme un camion.
L’inflation passagère, rien que pour te plaire,
Lagarde change de lunettes et aussi d’air,
Vous vous plantez comme des veaux à Francfort,
Va faire tes courses, tu verras que tu as tort.
La BCE, toujours en retard d’une guerre,
Les USA ont déjà bougé leur taux hier,
En Europe, les tocards de la zone euro,
Faut vraiment passer pour des rigolos.
Alors oui, la BCE a dit qu’elle allait réduire,
Son plan d’achat actifs, qui était un délire,
Mais cela ne suffira pas à régler les prix,
Pas prêt de manger au repas des perdrix.
Les consommateurs sont des victimes,
La croissance fera une belle déprime,
Entre stagflation et vraie récession,
Les experts s’astiquent le croupion.
Les devins de l’économie, des charlatans,
Aux doigts d’argent et aux yeux non voyants,
N’avaient rien venir, comme d’habitude,
Se réveillent trop tard, avec certitude.
Alors si les salaires ne grimpent pas,
Telle l’inflation comme une fusée lambda,
Faudra pas s’étonner que l’immobilier,
Se plante tout droit comme un ramier.
Les faucons veulent remonter les taux,
Les colombes veulent rassurer les veaux,
Les pigeons, ce sont tous les autres,
Toi, moi, toutes les brêles, sinon qui d’autre ?