Ce n’est que dans un an,
mais déjà on nous prend le gland,
avec cette mascarade de jeux olympiques,
difficile de ne pas lancer quelques pics.
Ce n’est pas qu’une histoire de pognon,
On le sait tous ces touristes à la capitale,
15 millions de personnes à déplacer comme des c*,
t’as calculé le bilan carbone de tous ces fions ?
C’est un beau moment pour le sport,
Mais pas vraiment pour tous les porcs,
Nourrir tous ces humains affamés de jeux,
Va falloir sortir la pollution version méga feux.
Côté fric, Paris 2024, sera cheap nous dit-on,
Pas plus de dépenses que de recettes, équilibrons,
Les sponsors paient le prix fort de leurs apparitions,
Tandis que les nantis assistent aux épreuves sur leur croupion.
Dommage que cela ne soit pas réservé qu’aux amateurs,
Quand tu es pro, c’est ton boulot d’être fort,
Depuis quelques années, seuls les pros visent le beurre,
L’olympisme moderne, c’est d’un détour du passé, une baliverne.
Alors, oui, en 2024, tu vas être encore bien torché,
T’as vu la flamme de ta flemme, bien profilée,
Tu vas pouvoir te la glisser dans ton derche,
Histoire d’avoir des sensations que tu recherches.
An acier inoxydable, la flamme sera réutilisable,
Dixit l’organisation, 2000 exemplaires durables,
De quoi satisfaire plusieurs générations de misérables,
Et tout cela avec ton pognon, c’est même pas lamentable.