Meme stock : un gamin empoche 110 millions de dollars en bourse en prenant un maximum de risques, il devient la légende des influenceurs financiers

Quand on a du bol, faut savoir agiter la casserole !
Cet adage boursier colle bien à cette batifole,
Un gamin a fait un coup, et devient l’égérie,
de tous les influenceurs financiers gâtés pourris.

Meme stock : un gamin empoche 110 millions de dollars en bourse en prenant un maximum de risques © GereTaTune.com/stock.adobe.com

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Tu connais les Meme stocks !
Arrête de sniffer ton rail de coke !
S’agit pas de mémé, mais de meme !
De la spécul en mode que tu aimes.
 
Des valeurs labourées par les financiers,
Tu les défends sur les réseaux,
Tu mises un max, tout le couscoussier,
Et tu encaisses comme un gros perdreaux.
 
Ok, ça marche une fois sur mille,
Mais après t’es en limousine,
Alors fais pas comme ton tepo Mimille,
Les actions FDJ c’est débile.
 
Le mec s’appelle Jake Freeman,
il a 20 piges, comme toi man,
Ses vieux lui ont filé 25 barres de dollars,
Demande aux tiens d’aligner le blé sans retard.
 
Avec 25 millions, tu pourrais bien gagné,
Surtout que tu n’aurais rien à miser,
Suffit de dépenser, pas de tracas,
Bien plus fun en France, on a le Livret A.
 
Ce mec, il a tout miser sur un Meme stock,
Le genre AMC, Gamestop, c’est Bed Bath and Beyond,
Faut bien chauffer les réseaux, rameuter du monde,
Avant tu as acheté des titres, ras la bicoque.
 
Et puis si la sauce prend, le cours s’envole,
Tu commences à vendre à ces crétins pots de colle,
Z’ont qu’à pas suivre ces réseaux à 2 balles, cas d’école,
Tu empoches le flouze, ta fortune décolle.
 
Ce truand financier a plumé plus de gars que toi,
Un vrai Madoff, mais en version tip top légal,
Tu auras du mal avec les réseaux et ton gros doigt,
Au moins, si tu peux arriver te le sortir, ce sera déjà pas mal.
 

L’histoire, la vraie...

Beaucoup perdent, quelques uns gagnent... Les marchés financiers ce n’est pas bien sorcier. Du côté des Meme Stocks (actions dont le mouvement spéculatif est engendré sur les réseaux sociaux), Il faut que beaucoup perdent un peu pour que quelques-uns gagnent beaucoup. Et la chance est nécessaire, mais encore faut-il savoir la provoquer. Jake Freeman, un étudiant de 20 ans, s’est vu confié 25 milliards de dollars par sa famille à ses 18 ans. Une famille que l’on peut qualifier d’aisée (sic)... Et dont la perte de ces 25 millions de dollars ne doit visiblement pas être un souci. En bourse, plus son capital est élevé et plus la probabilité de gagner est forte. C’est le principe du capitalisme boursier. En réalisant 110 millions de dollars en un mois, Jake Freeman a réalisé un gros coup, mais a pris des risques démesurés. Totalement irrationnel. Il a acheté des actions du groupe Bed Bath & Beyond, pratiquement à leur plus bas de l’année (mais il ne pouvait pas le savoir...), et les a revendues quand elles ont quintuplé de valeur. Après ses ventes, le titre s’est effondré de 40% vendredi à Wall Street. Ce sont du moins les informations relayées par le Financial Times. Cela fera sans doute sourire nombre d’investisseurs avertis. Il s’agit d’un coup, ni plus, ni moins. Une roulette de casino. Comment peut-on confier 25 millions de dollars à un gérant misant tout sur une seule valeur ? C’est une autre question que ne se pose pas le Financial Times.
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